Monday, August 31, 2009

1/ Alimentation crue: les marges de manoeuvres

Manger cru:
Quelque soit le niveau d'implication dans le cru, manger cru représente toujours un bénéfice.

Notre organisme a en effet besoin des nutriments qui sont présents dans les aliments crus.

La cuisson a tendance à dégrader ces nutriments. Il serait donc logique de ne jamais cuire les aliments.

C'est aussi simple que cela !



Ceci dit, puisque la cuisine n'est pas uniquement le moyen de se nourrir, mais beaucoup plus une occasion de se faire plaisir et de partager avec les autres, les arguments rationnels ne sont pas de mise, et le raisonnement ci-dessus paraît inadéquat.

Mais le cru, quelque soit sa fréquence dans notre alimentation, est toujours un point positif, et il est donc intéressant de regarder toutes les variantes possibles.

La palette est vaste: certains cuisinent beaucoup, d'autres moins, et d'autres ne cuisinent plus du tout. Ces derniers peuvent être encore scindés en plusieurs groupes: ceux qui mélangent, ou pas, ceux qui rajoutent des sauces, ou pas, ceux qui mangent uniquement les aliments bruts, sans aucune transformation ou ajout de quoi que ce soit, ceux qui consomment des produits laitiers et ceux qui les évitent, ceux qui ne jurent que par les graines germées, et ceux qui en consomment à peine, les frugivores, les carnassiers, qui mangent de la viande crue abondamment, ceux que cela dégoûtent de manger du cadavre, ceux que cela dégoûte de manger du cadavre de mammifères, mais pas du cadavre de poissons ou coquillages, les fortiches de la crusine: créateurs de recettes de cru concurrençant les plus fins cuisiniers, les crudivores végétaliens, les adeptes de l'alimentation vivante ...

Le champ des possibilités est vaste !

Mais en ce qui concerne ce blog, je vais aborder uniquement ma propre expérience, et resterai sur mon objectif premier: pratiquer l'alimentation crue instinctive, telle que l'a définit G.C. Burger.


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